Le fait marquant technologique 2017 de Proteomics: les progrès des méthodes d’analyse protéomique haut-débit appliquées à l’immunologie
L’analyse protéomique « shotgun » permet désormais d’identifier et de quantifier en routine 4000 à 6000 protéines à partir de lysats cellulaires totaux. Exemples d’application : caractérisation des marqueurs des Treg; analyse de la réponse inflammatoire induite par l’interleukine 33.
La purification par affinité couplée à la spectrométrie de masse constitue une approche clé pour identifier des interactions entre protéines.
En collaboration avec l’équipe de B. Malissen au CIML (Marseille), nous l’utilisons pour décrire, dans des conditions physiologiques et au niveau systémique, les complexes protéiques qui se forment de façon dynamique après activation du TCR dans les lymphocytes T.
L’enrichissement et l’analyse du sous-protéome phosphorylé sont au coeur des études visant à caractériser les processus de signalisation. Les méthodes actuelles permettent de suivre en cinétique l’apparition de plusieurs milliers de phosphosites. Nous les employons pour étudier les signaux moléculaires générés et propagés via l’activation du TCR dans les lymphocytes T.